La prévention du rejet

13/11/2012 08:45

Grâce à des traitements immuno-suppresseurs de plus en plus efficaces et de mieux en mieux maîtrisés, les crises de rejets aigus survenant la première année après la greffe sont de plus en plus rares et de mieux en mieux contrôlées. Il existe aujourd'hui de nombreux arguments pour penser que cette meilleure gestion du rejet au cours de la première année post greffe aura des répercussions importantes sur l'incidence de rejet chronique à long terme en retardant et diminuant sa fréquence de survenue.

En outre, si le respect des compatibilités HLA entre le Donneur et le Receveur participe également à un meilleur pronostic de la greffe à long terme, il est maintenant bien établi que d'autres facteurs non immunologiques jouent un rôle non négligeable dans la survenue du rejet chronique. Citons pour exemples le conditionnement de l'organe prélevé et le délai écoulé entre le moment de son prélèvement et celui de sa réinplantation (appelé temps d'ischémie froide). La meilleure connaissance de ces paramètres non immunologiques, le respect autant que possible des compatibilités HLA ainsi que l'utilisation des drogues anti-rejet de nouvelle génération permettront sans aucun doute, dans les années à venir, de ralentir l'évolution vers le rejet chronique et de favoriser la survie à long terme de l'organe greffé.